astronomy

(musique de fond : "live and let die" des Guns)



(si toi aussi tu as été dérangé par l'image en plein milieu du texte, cogne ton voisin)

Non, ce n'est pas un Oiseau, un Avion, un Ovni, un quelconque écureuil volant ou bien même Super-Man, mais un article sur ce blog !

Alors déjà, désolé pour l'habillage, j'ai cherché celui qui faisait le moins pleurer les yeux dans les prédéfinis. ( cela-dit, mon ancien habillage il était bien cheum quoi qu'on en dise).



Enfin bref ( et pour faire le lien avec l'article précédent ) mon Tapin et moi sommes à Londres.

Je pourrais parler pendant des heures des écureuils de St James Park, du métro trop bas, ou de la crise économique qui frappe si durement ici que les jeunes filles de 14 ans n'ont même pas assez d'argent pour acheter plus de quinze centimètres de tissu pour se faire une jupe.

Mais non. Même si depuis un tas de semaines des sujets hypra intéressants me parcours l'encéphale hautement développé ( comprenne qui peut ) je vais me concentrer ce soir pour vous donner un aperçu de nos conditions de vie ici.


Nous habitons à 10 minutes de bus de la station de métro Old Street, sur la Northern Line. Dire que le quartier est calme serait comme dire que la forêt Amazonienne est plus grande que, disons, un carré de pétunias.
En cherchant un peu dans ce quartier mort calme,vous trouverez un maison datant des années 1650 (oui oui) semblable à toutes les maisons qui composent ce quartier éteint tranquille.
Si vous gravissez les 6 marches et poussez la porte (rouge) de cette maison, vous tomberez sur un intérieur assez banal et un escalier en moquette.
Si vous comptez descendre l'escalier, munissez vous d'une armure protection +6 contre les flammes et d'une lance +14 en pénétration d'écailles, car il y a des chances que vous croisiez le dragon.
Si vous n'avez pas peur des bêtes médiévales, alors vous pouvez tourner à gauche en bas de l'escalier. Et ainsi découvrir notre chambrée, à Tapin et à moi.

Cette chambrée est très simple et très banale. Elle se compose de peu de meubles, de peu de décoration et de peu d'espace. 

Mais... au milieu de cette geôle chambrée... vous trouverez un appareil de torture des plus abominables. Un truc tellement douloureux que même les plus grands dictateurs ( Ceaucescu, Staline, Le Grand Schtroumpf... ) ils ont dit : " Y a pas moyen, c'est pas humain "  :  j'ai nommé : LE LIT.

Parce que ce "lit" mesdames et messieurs les jurés, monsieur le président, monsieur l'avocat le plus bas d'inter, public chéri mon amour, ce "lit" , disais-je peut arracher des sanglots aux plus endurcis des mercenaires. Ce "lit" peut faire gueuler "maman !!!!" à Pascal le Grand Frère. Ce "lit" aura raison de John Rambo. 

Ce lit de merdre, mon tapin et moi on y dort tous les soir. ( enfin, on se remue en sanglotant ). Ce lit ( une photo va suivre pour ceux qui n'aiment pas les descriptions ) se compose d'un matelas de futon de 10 centimètres d'épaisseur en coton plein et d'un sommier en chêne posé à même le sol. Le problème, c'est que les lattes du sommier ne sont pas en bois souple, comme dans n'importe quel lit. teu-teu-teu. les lattes elles font 4 centimètres d'épaisseur, et elles sont souples comme des masses d'armes.

Pour que le lit soit plus confortable on a rajouté des planches d'aggloméré sous le matelas, pour l'empêcher de s'insérer entre les lattes ( ... ) . Véridique !

Et lorsque on a le malheur d'en parler à la grosse connasse notre logeuse, celle-ci rétorque :

" Et bien je comprends pas, mon fils Julian dors très bien dessus.... Celà dit, il est moins gros que vous. "

Ce qui nous amène au sujet suivant : La logeuse. Mais celà sera évoqué dans un prochain article. Bien à vous.

Chère bande de cows,

Mon Tapin et moi sommes actuellement au Royaume Uni pour une durée de 5 mois.

J'écris depuis la gare de Saint Pancras où la température interne est proche du zéro absolu du chevalier du verseau ( comprenne qui peut)

J'annonce que nous allons créer un blog d'ici peu de temps ( peut être sur une autre plateforme ) pour montrer à tout le monde l'Angleterre, ses fish-and-chips, ses pouffiasses obèses en mini-jupes et ses batiments en brique.

L'adresse vous sera communiquée dans peu de temps, bande de galopins.

Sur ce, Adieu, sales Français !!



(P.S : j'annonce tel un Nostradamus des temps modernes que le Premium sur mon blog s'arretera demain; Alors si vous vous en voulez d'avoir raté la chute de babylone, prenez des photos, il y a des chances que ce soit la dernière fois  que vous voyez ce design glorifiant le jeu et le smurf ! )

Personnages :

Norbert ; physicien renommé au physique éclatant d'aigle déchu - Mari de Couina et Pimpolière - frère de Poniandre et père de Sylvatesse
Couina ;  ancienne femme du monde reconvertie dans les anagrammes - Femme de Norbert
Pimpolière ; Personnage ambigu entre deux sexes et vêtu d'une peau de Tigre de l'Euphrate - mari et femme de Norbert, frère de Poniandre, frère de Pimpolière
Poniandre ; dogue argentin collectionneur de timbres
Sylvatesse ; créature de rêve naine au crane rasé, propriétaire du Palace de Norbert après la chute du gong
Bilbedon; maire du Village Au Bois Fleuri, actionnaire principal à hauteur de 57% des parts de la société de Norbert, côté au NASDAQ pour ses bonnes oeuvres - frère de Pimpolière






La Pièce. Tout est sombre si ce n'est l'écarlate clarté de la douche aux rideaux en arrière-background. Norbert est sur sa chaise à bascule. au loin les cris des fauves résonnent.

Norbert :      Que ne me viennent ces propres desseins, fidèles aux hommes qui ont tant aimés ?
Il fume sa pipe
                   Que l'horizon ne se lève il point à point nommé ? point trop qu'il n'en faut, pour m'en falloir à tous les poings !

Sylvatesse : sortant de sous la commode : Que ne sais-je ô toi, figure, visage, faciès de la culpabilité !

Norbert :      Ah ! tu as raison ma douce Sylvatesse, le temps a transformé mes traits en de vilains sillons, sillages du temps qui sillone là où les rayons ne rayonnent... je dois me changer et ma purge emmurer.

Norbert sort. Entrent Couina et Pimpolière.

Couina et Pimpolière : Que fais tu donc là, souillon ! tu abimes les meubles et les tapis, à poser tes yeux sur ce qui ne se meût.

Sylvatesse : J'erre, dans le domaine qui me revient

Entre Norbert, vêtu d'une passoire

Norbert :      Vous !!! toutes ici !! Mon calvaire ne connaîtra donc jamais de répit !

Couina et Pimpolière : Nous sommes les messagères, le temps s'écoule, et pour toi le soleil se couche !

entre Poniandre, vêtu d'un pagne de coquelicots et chantant " à la claire fontaine"

Norbert :      ... !!!

Couina et Pimpolière : Et voici enfin la couleur de la honte !

Norbert sort discrètement

Couina et Pimpolière : a cappella : que la terre et le tertre ne pardonne d'entartrer, notre visage terne sans une once de fierté !

Entre Norbert, vêtu d'une gauffre.

Norbert :     Puisse-qu'il en est ainsi et que le monde se change, voyez donc sans férir... ma peau d'orange.

Sylvatesse hurle de stupeur.